-
Le blog c'est un peu le miroir
Où mille vies se reflètent
Où les mots jouent de leur pouvoir
Sur la grande toile qu'est le net.
Le blog c'est comme un planisphère
L'esprit qui s'en va en voyage
Mais qui n'a pour toute frontière
Qu'un clic qui va de page en page.
Le blog efface l'âge et l'espace
Aucun mépris, fi de la couleur
On est tous égaux face à face
Avec nos mots, nos maux, nos coeurs.
Le blog a un goût de liberté
Qui que l'on soit et d'où qu'on vienne
La porte n'est jamais fermée
Et personne qui nous retienne.
Le blog c'est aussi un endroit
Où l'on se repose un instant
Avant que la vie reprenne son droit
Et son tourbillon incessant.
13 commentaires -
Extrait du "Geai" de Christian Bodin, écrivain français.
Merci Caroliane (alias Angel White) voir lien centerblog, pour cette belle création.
Je vous souhaite à tous une très bonne journée, bisous.
17 commentaires -
Il savait bien parler aux fleurs
Il connaissait tous les mots
Il se posait sur leur coeur
En papillon enjôleur.
Il les savait tous les refrains
Il connaissait tous les parfums
Il en jetait de ces couleurs
Comme un papillon menteur.
Il savait bien battre des ailes
Il les connaissait tous les pas
Il disait trop de mots bonheur
Comme un papillon fugueur.
Il savait tous les chemins
Il connaissait toutes les façons
Des amourettes de saison
En papillon si malin.
Il savait déchirer les coeurs
Il connaissait toutes les chansons
Il en a causé des malheurs
Comme un papillon ravageur.
Puis il aura brûlé ses ailes
Après de bien courtes saisons
Il finira seul en galère
Sa courte vie de papillon.
Marie
15 commentaires -
Citation de Jeffrey Moussaieff Masson, psychanaliste américain.
Merci Suze pour cette belle création;
Je vous souhaite à tous une très bonne journée, bisous.
17 commentaires -
Venise en organza, plumes et soie précieuse
Habille ses folies de fastes tapageurs
Sous le masque reluit la flamme aventureuse
Des beaux yeux de l'Amour éternel voyageur
Il volète insouciant comme ce papillon
Que de sa main gantée la belle attire à elle
Mais qui s'enfuit déjà plus loin à tire-d'aîle
Vers le bleu d'un regard ou l'émoi d'un frisson.
Les décors somptueux de ces fêtes profanes
Et le gai tourbillon de tant de femmes fleurs
Que les hommes pressants suivent avec ardeur
Sont déjà révolus, leur image se fane...
Venise en organza, plumes et soie précieuse
Hante mes souvenirs sur la place Saint-Marc
Et j'ai le blues de toi, Belle mystérieuse
Sous le masque blafard où brûlait ton regard...
Michèle Corti
18 commentaires